Music
2005
Je suis depuis toujours fasciné par la chimie, par le comportement des atomes dans une molécule, par leurs réactions et leurs organisations qui me rappellent les comportements humains.
Pour ce trio, j’ai voulu élaborer une danse en écho avec la question de la construction identitaire, mettant l’accent sur ce processus de transformation qui nous amène à accepter les différentes facettes de notre personnalité, de notre être, et les autres.
J’ai construit cette pièce comme un puzzle, différentes situations s’imbriquant les unes dans les autres, comme une structure en devenir, mais fragmentée.
Yuval Pick
Chorégraphie : Yuval Pick
Danseurs : Lazare Huet, Xavier Gresse, Antoine Roux-Briffaud
Musique : Bertrand Larrieu
Lumières : Matthieu Meillon
Costumes : Keren Nissim
Production : CCNR / Yuval Pick
Coproduction : Château Rouge-Annemasse, Le Toboggan-Décines, Compagnie The Guests
Crédit photos : DR
2010
J’ai cherché à transposer sur la scène l’énergie vitale, que représente pour moi Israël, et la dynamique intense qui caractérise le rapport à l’autre.
« Lors de la création de Score, je suis retourné dans mon pays natal, Israël, pour récolter des bribes sonores, de langue et de vie. J’ai ensuite cherché à transposer sur la scène l’énergie vitale, que représente pour moi Israël, et la dynamique intense qui caractérise le rapport à l’autre. On sent dans ce pays des énergies à « haute tension », des sensations fortes d’urgence, de survie, dans un état brut qui n’est pas encore transformé, on remarque cela chez les gens à leur manière de parler, de bouger et de communiquer.
Les trois figures que j’ai mises en scène représentent des archétypes, des concrétions d’humanités glanées lors de ce voyage. Score a été composé comme une mosaïque, un jeu de construction, une partition d’images alternées qui proposent à voir une métaphore de la richesse et de la complexité de ce pays, avec le besoin d’exprimer un souhait pour une autre réalité. »
Le Journal de l’Ile
M.Dusigne
novembre 2011
« Engagés dans une course à l’énergie avec une manière très particulière de danser, convoquant une autre légèreté, (…) les danseurs servent avec brio comme de fébriles sursauts de mémoire galvanisée par l’exil, les morceaux de la mosaïque psychologique d’une nation aux mille et une contradictions. »
Nouvel Obsvervateur
R. De Gubernatis
septembre 2011
« Un trio périlleux, tourmenté, qui fait immanquablement penser au travail du peintre Egon Schiele. »
Autour de la pièce
Teaser de Score
Chorégraphie : Yuval Pick
Danseurs à la création : Lazare Huet, Anna Massoni, Antoine Roux-Briffaud
Musique : Bertrand Larrieu
Lumières : Nicolas Boudier
Costumes : Angèle Mignot
Production : CCNR / Yuval Pick
Coproduction : Les Subsistances-Lyon, Compagnie The Guests, CCN de Rillieux-la-Pape / Cie Maguy Marin, de Roubaix & Ballet de Lorraine
Crédit photos : Laurent Philippe
Hero
2012
Il s’agit d’un travail de synthèse, l’envie étant de garder uniquement ce qui est essentiel dans le mouvement avec cette musique à la fois structurée et tribale.
« J’ai choisi de mixer deux pièces musicales, minimales et abstraites :
The anvil chorus, qui est une partition de percussion martelée et intensive avec une sonorité très basique, une musique épurée, dans laquelle il est presque question d’essence ;
The so called laws of nature, dans laquelle il existe une tension importante entre une forme tribale et une forme apprivoisée. C’est une partition qui explore différentes formulations et variations d’une même structure.
Le geste percussif des musiciens m’a beaucoup inspiré, j’ai donc entamé un processus de recherche du mouvement autour de la notion de gravité. L’aspect compositionnel de ces œuvres a, quant à lui, nourri mon envie de travailler sur la formation d’un groupe humain.
La démarche pour cette nouvelle pièce est différente de mon travail habituel. Ici, j’impose un travail minimal tout en étant expressif. J’ai envie de prendre les corps et de développer des mouvements simples et basiques. Il s’agit d’un travail de synthèse, l’envie étant de garder uniquement ce qui est essentiel dans le mouvement avec cette musique à la fois structurée et tribale.
C’est la première fois que je travaille avec des musiciens en live sur scène. Comme leur présence et leur posture comptent beaucoup sur le plateau, j’ai réfléchi à cette perspective et j’ai décidé de positionner cet ensemble de percussions dans un rapport cérémonial à la scène et à l’espace. »
Yuval Pick
« Rite ‘no hero’
Groupies, No hero
No Play Hero
Play No Hero
No heroes, and Groupe. »
Autour de la pièce
Teaser de No Play Hero
Chorégraphie : Yuval Pick
Fabrication et interprétation : Lazare Huet, Zen Jefferson, Madoka Kobayashi, Anna Massoni, Antoine Roux-Briffaud
Assistante : Nadia Perlov
Musique : David Lang
Musiciens : Ryan Wilson
et l’Ensemble TaCtuS
Lumières : Nicolas Boudier
Costumes : Magali Rizzo assistée de Aude Bretagne
Production : CCNR / Yuval Pick
Coproduction, création et résidence : Les Subsistances, Lyon
Crédit photos : Nicolas Boudier
2020
« Y a-t-il un lieu idéal, un lieu possible ? La pièce traite de cela, du fait de chercher sa place, que ce soit comme individu et en groupe. Je dis chercher plutôt que trouver car je pense que cette place est toujours en mouvement. »
Pour Yuval Pick, la danse est avant tout une manière d’être au monde : « Je ne danse pas que pour le plaisir mais pour pouvoir me connecter autrement au monde. Ma danse est animée par des choses instinctives, incarnées. À travers elle, je tente de préserver quelque chose d’essentiel. »
Très engagée dans le geste, sa qualité, son rythme, son inscription dans l’espace – dépourvue de toute narrativité, la danse de Yuval Pick ne se résume pas à un pur exercice formel. Ses chorégraphies sont des traversées éprouvantes, faites de ruptures et de reprises, sans cesse en train de reconstituer un équilibre en mouvement. Elles sont empreintes d’une expressivité qui repose pour beaucoup sur la présence de ses interprètes, leur incarnation engagée.
Chaque pièce porte l’effort plus loin pour atteindre ce point où les forces se raréfient, où les corps sont dévolus entièrement à leur tâche. Obtenir des danseurs un engagement et un abandon total au propos et à la danse.
Autour de la pièce
Teaser de Folks
Chorégraphie : Yuval Pick
Danseurs en 2014 : Smaïn Boucetta, Lazare Huet, Madoka Kobayashi, Frank Kohler, Anna Massoni, Francesca Mattavelli, Antoine Roux-Briffaud
Assistante : Nadia Perlov
Conseil à la dramaturgie : Maxime Fleuriot
Création sonore: The Chilps
Lumières et scénographie: Nicolas Boudier
Assistante à la scénographie : Caroline Oriot
Costumes : Magali Rizzo assistée de Aude Bretagne
Production : CCNR / Yuval Pick
Coproduction : Biennale de la danse de Lyon Théâtre National de Chaillot, La Rampe-La Ponatière / Scène conventionnée danse et musique d’Échirolles (38)
Crédit photos : Laurent Philippe
New edit
2014
Les gestes résonnent entre eux, tissent des relations, mais jamais ces relations n’écrasent ni n’annulent la singularité de chaque corps, son inventivité ouverte.
Ply est née en 2014 de la rencontre de Yuval Pick et de la compositrice américaine Ashley Fure. En 2016, Yuval Pick revisite la pièce et remanie sa dynamique. Avec une nouvelle distribution et une ponctuation approfondie du son par le mouvement il révèle la musicalité et l’humanité de la pièce.
Dans le sillage de No play hero (2012) et de loom (2014), Yuval Pick poursuit avec Ply son exploration du mouvement sur des musiques contemporaines américaines : il en dissèque les multiples couches, le déconstruit pour en redéployer et redistribuer autrement les structures essentielles… Parvenu à une sorte de « moelle » chorégraphique et d’épure de sa danse, le chorégraphe se propose ensuite de sérier les gestes selon de nouvelles configurations, de les permuter en miroir en les transmettant d’un danseur à l’autre, d’en inverser les directions, de les exposer à un principe de variation continue où ils seront reproduits selon différents rythmes, selon différents points de vue.
loom était un duo organisé selon deux pôles principaux : inspirer et expirer, donner et recevoir. Ces mouvements qui prenaient leur élan à partir du centre du corps sont, dans Ply, prolongés jusqu'à la périphérie de la kinésphère. L'échange entre deux individus s'élargit à un espace plus ample, à une gestuelle plus complexe et à une configuration plus nombreuse avec cinq interprètes.
Comme pour No play hero et loom, Ply a été créée en résonance avec des musiques américaines. Mais ici la collaboration entre Yuval Pick et la compositrice Ashley Fure fut conçue comme une véritable écriture complice à quatre mains. Partant de la page blanche du plateau, les deux artistes ont inventé ensemble un laboratoire du mouvement et du son, proposant chacun à son tour une matière qu'il s'agira ensuite d'organiser en autant de couches ou de strates qui communiqueront entre elles, aussi bien à travers leurs analogies qu'à travers leurs contrepoints ou leurs tensions. L'espace entre les danseurs et le silence dans la musique de Ashley Fure ont une grande importance : la danse et la composition sonore viennent s'y mettre en danger, jusqu'aux bords de la rupture ou de la chute.
Ply débute concrètement avec quelques "grains" de musique, la solitude dispersée des danseurs évoluant chacun dans son propre espace. Les grains sonores, ensuite, se multiplient, s'agrègent, tendent vers des lignes de guitare... Les corps des danseurs, eux, commencent à se frôler, à s'observer les uns les autres, à prolonger leurs mouvements respectifs. Et ce, jusqu'à ce que quelques couples, puis un groupe, s'esquissent en échos discrets, en échanges furtifs, en tentatives fragmentaires de créer des liens.
Au niveau individuel comme au niveau collectif, Yuval Pick crée sur scène des obstacles à l'uniformité pour découvrir d'autres manière d'être ensemble. A l'encontre d'une forme unifiée, l'entre-deux des relations se joue parmi des éclats, des soubresauts, des oscillations, du discontinu... Les gestes résonnent entre eux, tissent des relations, mais jamais ces relations n'écrasent ni n'annulent la singularité de chaque corps, son inventivité ouverte.
Ply pose à travers la danse cette question importante : comment créer des espaces communs, comment faire groupe sans que l'individualité et la subjectivité ne s'y dissolvent complètement pour autant ?
Cette pièce peut être proposée en représentation dans les musées.
Libération
Marie-Christine Vernay
juin 2014
« En attendant, dans un chassé-croisé de Rilllieux à Créteil d’où partit Maguy marin, Yuval Pick présente avec la compositrice américaine, Ashley Fure Ply, une pièce pour cinq danseurs, intime et minérale.. »
New York Times
David Allen
janvier 2016
« Ms. Fure most potently used the idea of physical labor in her electroacoustic contribution to a ballet, “Ply” (2014), commissioned by Ircam and choreographed by Yuval Pick. Here, dancers physically reshaped their own soundscape, carting speakers around the stage. But the music, too, was corporeally related to the action. »
Autour de la pièce
Teaser de Ply
Chorégraphie : Yuval Pick
Assistante chorégraphique : Sharon Eskenazi
Musique : Ashley Fure *
Interprétation : Julie Charbonnier, Madoka Kobayashi, Jérémy Martinez, Adrien Martins, Alexander Standard
Costumes : Emilie Piat
Lumières : Nicolas Boudier
Réalisation informatique musicale Ircam : Manuel Poletti *
Régie son : Raphaël Guénot
* Commande Ircam-Centre Pompidou
Production : CCNR / Yuval Pick
Coproductions : Ircam-Centre Pompidou, Le Rive Gauche, Saint-Etienne-du-Rouvray, TEAT Champ Fleuri | TEAT Plein Air, Théâtres départementaux de La Réunion
Résidence : MAC de Créteil
Crédit photos : Slawek Przerwa
electric?
2015
En fouillant dans la « boite noire » de l’univers de Kraftwerk, j’ai trouvé des éléments intrigants, que j’ai eu envie d’intégrer à ma recherche.
Pour ce projet, je voulais travailler à partir d’une musique existante avec une dimension pop, pour solliciter notre mémoire collective. J’ai donc choisi de puiser dans la musique et l’univers de Kraftwerk, dont je retiens la période de 1974 à 1981, qui a vu la sortie d’Autobahn, de Radioactivität, de Trans Europa Express et de Computerwelt.
Ces albums sont caractérisés par un son analogique et des rythmes qui m’évoquent les battements d’un cœur, une respiration, une marche, une transe, un geste musical à l’échelle humaine. Cette période correspond à mon sens à l’invention d’un nouveau romantisme européen qui réinterprète la relation de l’homme à son environnement.
L’idéal du XIXe siècle de l’homme et la nature est ici remplacé par le constat de la survie de l’homme dans son environnement urbanisé et mécanisé. En fouillant dans la "boite noire" de Kraftwerk, j’ai trouvé des éléments intrigants, que j’ai eu envie d’intégrer à ma recherche. Il y a la référence à Franz Schubert dans Trans Europa Express. Elle m’a invité à aller puiser dans les lieder de Schubert, au registre romantique ancien.
Pour la recherche chorégraphique, je suis allé au plus près de la chair. J’ai décidé de travailler la torsion qui est une action organique et essentielle, qui touche la moelle, le squelette et la mémoire du corps. Elle a été un moteur important de l’élaboration du mouvement avec les danseurs.
Le rythme de Kraftwerk a permis de creuser la matière chorégraphique. Les boucles sonores, leur composition cyclique et les variations d’amplitudes sonores nous ont permis de dévoiler l’intention profonde de la matière de chacun.
Ensuite, j’ai intégré à la recherche les trajectoires spatiales des danses traditionnelles européennes, comme le menuet qui met en œuvre une manière codifiée de se rencontrer par des partitions de rapprochements et d’éloignements. En travaillant avec ces éléments, j’ai créé des frictions qui m’ont permis de faire émerger un espace complexe et polarisé, structuré par des tensions.
Are friends electric? reflète ma préoccupation à l’égard de l’ambiguïté qui réside dans la notion de commun. Hyper-individualités, besoin profond d’appartenance collective, comment survivre dans un espace contemporain polarisé.
Yuval Pick
Danser Canal Historique
Sophie Lesort
décembre 2015
« Avec Are friends electric? le directeur du CCN de Rillieux-la-Pape se dirige avec talent vers une autre forme de danse et signe une œuvre puissante et insolite sur l’élasticité de l’espace et du corps et surtout sur le vivre ensemble. »
491
Florence Roux
décembre 2015
« Mission accomplie : la musique de Kraftwerk prend corps grâce à ces experts de l’électricité des muscles. Le cœur bat avec eux. Bravo. »
Autour de la pièce
Teaser de
Are friends electric?
Chorégraphie : Yuval Pick
Assistante chorégraphique : Sharon Eskenazi
Musique : Kraftwerk, Franz Schubert, Olivier Renouf
Danseurs : Julie Charbonnier, Madoka Kobayashi, Thibault Desaules, Jérémy Martinez, Adrien Martins, Emanuele Rosa
Lumières : Nicolas Boudier
Réalisation sonore : Olivier Renouf
Conseil scénographique : Bénédicte Jolys
Création costumes : Frederick Denis
Adaptations costumes : Paul Andriamanana
Remerciements : Michel Raskine, Emmanuel Robin
Production : CCNR / Yuval Pick
2010
Accompagner le poids de l’autre, c’est l’accueillir avec toute son histoire, négocier sans cesse, être transformé à son contact.
Pour revisiter l’œuvre de Bach, Yuval Pick et ses danseurs ont monté une playlist à partir des grands classiques du compositeur. Avec un iPod, ils zappent d’un morceau à l’autre, créant leur propre espace sonore en temps réel.
À partir de cet univers musical, Yuval Pick a composé une partition chorégraphique, née d’une exploration autour de la notion de poids : accompagner le poids de l’autre, c’est l’accueillir avec toute son histoire, négocier sans cesse, être transformé à son contact.
La pièce tend à rendre visible ce mode de communication. Les signes d’une écoute sensible de l’autre, l’empreinte d’un langage commun qui émerge du rapport entre les interprètes.
Cette pièce peut être proposée en double programme avec la pièce Eddies ainsi qu’avec la pièce PlayBach et existe également en version jeune public.
Dates à venir
Autour de la pièce
Teaser de PlayBach
Musique : Jean-Sébastien Bach
Concerto Bach Harpsichord en La BWV 1055 Allegro
Concerto Bach Oboe en Ré mineur BWV 1059R Adagio Cantate BWV 80 «Ein feste Burg ist unser Gott»
Clavier bien tempéré n°1 BWV 846 – Prélude et fugue n°4 en Ré majeur
Cantate BWV 147 «Jésus que ma joie demeure»
Concerto Brandebourgeois n°3 en Sol BWV 1048 Oratorio de Noël BWV 248 «Wie Soll Ich dich Empfangen»
Passion selon Saint Matthieu BWV 244 «Wet hat dich so geschtagen»
Clavier bien tempéré, prélude 1 en Do, BWV 846
Production : CCNR / Yuval Pick
Création pour le CCN de Roubaix dans le cadre du dispositif départemental DanceWindows
Photos © DR
2014
C’est le rythme du mouvement qui structure la forme de la pièce et expose la musicalité du corps.
Le processus de création de loom a suivi un cheminement particulier. Yuval Pick a construit la danse comme une partition de mouvement possédant son propre rythme. Ensuite, il a inséré la musique de Nico Muhly comme une loupe qui révélerait des détails et des espaces précis. La structure musicale agit comme un déclencheur de la recherche de la musicalité du mouvement.
Au cours du travail de création, la partition de Nico Muhly est tour à tour intégrée au processus, puis à certains moments délaissée. Émergent du silence, la musique se superpose à la chorégraphie pour créer un dialogue basé sur un principe de rebond.
À l'origine, Yuval Pick recherche un mouvement axé sur le centre du corps. Il choisit comme point de départ les ondulations traversant le corps du danseur, de l’extrémité d’un bras à l’autre, propres à l’electric boogaloo. Puis, il efface les ondulations des bras. Les actions périphériques sont écartées au profit de la recherche d’un moteur interne du mouvement, ancré dans le torse et le bassin.
La pièce se structure à partir de cette volonté de dévoilement et d’une dynamique qui s’apparente à la respiration humaine, alternant inspirations et expirations. C’est le rythme du mouvement qui structure la forme de la pièce et expose la musicalité du corps.
Yuval Pick traite l’espace qui sépare les interprètes comme une donnée dynamique. Les corps, les présences et l’intention qui traverse le mouvement, contribuent à générer un espace élastique d’une matérialité presque palpable pour le spectateur. L’intervalle entre les interprètes est électrifié par le mouvement, avant d’être utilisée comme un appui qui permet de porter une torsion à l’ensemble de la scène.
Comme souvent, la question des interprètes est fondamentale pour Yuval Pick. Julie Charbonnier et Madoka Kobayashi sont devenues les deux principales dépositaires féminines de sa philosophie du mouvement et accompagnent son parcours d’auteur chorégraphique. L’intensité de leur incarnation permet à Yuval Pick d’approfondir sa quête d’un geste artistique généreux et libre de toute concession.
Cette pièce peut être proposée en double programme avec la pièce Eddies, ainsi qu'avec la pièce PlayBach. Elle peut également être proposée en représentation dans les musées.
Dates à venir
ResMusica
Anne O’Byrne
octobre 2015
« Tels des chevaux endiablés partis à la dérive en un corps à corps sans toucher, les deux danseuses héroïques de loom se font face et s’affrontent tout en finesse, déhanché et saut : se tordre, tourner, tomber, se relever, toujours, respirer encore et encore, jusqu’à l’épuisement, jusqu’à ce que les corps soient vaincus par la puissance de la danse, par l’harmonie qui se dégage de la symétrie du duo. »
LesTroisCoups
Élise Ternat
février 2014
« Là encore la musique de Nico Mulhy (…) se fait la compagne intermittente de la gestuelle, soulignant par ses notes abruptes les rythmes des corps ou, par ses harmonies, la remarquable constance des danseuses. Et ce, durant ses vingt minutes dont chaque seconde tient le public en haleine. loom apparaît comme une vraie réussite, à la fois jubilatoire, rythmée, énergique et précise ».
Autour de la pièce
Teaser de loom
Chorégraphie : Yuval Pick
Danseurs: Noémie De Almeida Ferreira, Madoka Kobayashi, Wilhem Latchoumia (piano)
Musique : Drones & piano (part I, III- 8th tune, IV) et Finale de Nico Muhly
Lumières : Nicolas Boudier
Costumes : Aude Bretagne et Pierre-Yves Loup-Forest
Production : CCNR / Yuval Pick
Coproduction, création et résidence : Les SUBS, Lyon
Ancienne équipe de création : Julie Charbonnier
Crédit photos : Amandine Quillon, Flavio Venturini
2015
Eddies est d’abord affaire de rencontre entre un chorégraphe et un compositeur qui conçoivent leur matériau respectif comme une substance concrète et ondulatoire.
Ici, le son et la musique se propagent et se diffractent, se frôlent et se confrontent.
Les quatre interprètes virtuoses prennent le mouvement à bras le corps. Leurs trajectoires sont comme une incarnation d’un univers sonore qui vogue entre lyrisme et futurisme. Danse et musique sont comme des vagues qui fluent et refluent, des jets d’énergie qui strient l’espace. Il y a quelque chose d’hallucinatoire dans ce quatuor, comme s’il s’agissait du rituel d’une communauté de notre temps.
Cette pièce peut être proposée en double programme avec la pièce loom ainsi qu’avec la pièce PlayBach.
Dates à venir
Paris Art
Décembre 2018
« Dans la courte pièce Eddies (2015), c’est la rencontre avec le compositeur Samuel Sighicelli qui fait la chair du spectacle. Pièce pour quatre danseurs — Julie Charbonnier ; Madoka Kobayashi ; Adrien Martins ; Thibault Desaules —, Eddies explore la nature ondulatoire du son. Les corps vibrent, ondulent, se propagent sur scène, comme la musique. »
Autour de la pièce
Teaser d’Eddies
Production : CCNR / Yuval Pick
En complicité avec Spirito
Ancienne équipe de création : Adrien Martins, Julie Charbonnier
Crédit photos : Sébastien Erôme, Alina Usurelu
2016
Hydre invite à vivre une expérience collective d’un rituel d’une communauté de notre temps.
Avec Hydre, Yuval Pick sculpte le temps et l’espace avec une telle densité qu’il les rend palpables et leur confère une véritable matérialité. Son intérêt pour l’énergie dégagée par les corps en mouvement, l’architecture des espaces et leur dialogue avec les matériaux sonores, guide son travail de création vers des lieux atypiques (musées, monastères, abbayes, espaces publics…).
En 2016, il crée Hydre en complicité avec le Centre des Monuments Nationaux dans le cadre de Monuments en Mouvement #2. Yuval Pick s’interroge sur la manière de révéler la mémoire du lieu et de l’architecture à travers le mouvement et la composition sonore. Il fait dialoguer les strates temporelles accumulées dans l’espace investi, avec la présence physique des danseurs et celle du public. Chaque espace est ainsi transformé et donne naissance à une nouvelle expérience. Hydre offre ainsi aux spectateurs l’opportunité de questionner leur rapport au lieu.
La pièce engage le public dans une déambulation en trois étapes :
Au final, Hydre invite à vivre une expérience collective d’un rituel d’une communauté de notre temps.
Dates à venir
Le Petit Bulletin
Jean-Emmanuel Denave
Juin 2017
« Le trio Hydre confronte le mouvement organique des danseurs à la mémoire minérale d’une architecture, et redonne corps et sensibilité à un lieu. »
I/O Gazette
Julien Avril
Printemps 2018
« L’hydre est le corps unique aux multiples têtes. Et c’est très justement que Yuval Pick raconte cette dichotomie permanente entre nos volontés individuelles et collectives et cette quête de sens social qui en découle. »
Autour de la pièce
Teaser de Hydre au Monastère Royal de Brou
Chorégraphie : Yuval Pick
Assistante chorégraphique : Sharon Eskenazi
danseurs : Noémie De Almeida Ferreira, Madoka Kobayashi, Thibault Desaules, Alejandro Fuster Guillén, Guillaume Forestier
Création sonore : Max Bruckert
Musique : Samuel Sighicelli
And silver light popped in his eyes de Matmos
Drones and Piano, part I, III-8th tune, IV et Finale de Nico Mulhy
Ancienne équipe de création : Julie Charbonnier, Adrien Martins
Crédits photos : Mélanie Scherer, Blandine Soulage
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