Corps pe(n)sant
Le transfert du poids définit tout mouvement; par mon poids, je sais où je suis, où je vais. Le poids de mon corps est le lien commun, le langage universel de la gravitation.
Équilibre – Déséquilibre
Verticalité – Horizontalité
Endurance – Rythme
Le cours est une formation technique, c’est une mise en conscience de son corps, de son poids. Appuis, coordination, souffle, enchaînement… autant de notions qui conduisent à la découverte du poids dans une pratique dansée.
Réservé aux danseurs professionnels
Tarif : 6 € le cours
(50 € les 10 cours)
Inscription :
Adriana Falcone
adriana.falcone@ccnr.fr
Cours de technique – Voler à basse altitude – trouver le courant
Dans sa classe, Cristina incarne et partage sa connaissance de Flying Lowde David Zambrano, adaptée à sa propre vision artistique, très souvent décrite comme une approche plus douce et spatialement complexe avec une base somatique. La technique originale met l’accent sur les relations des danseurs avec le sol en utilisant des séquences de mouvements simples et en pratiquant la vitesse et la libération d’énergie dans tout le corps afin d’activer le centre. Une attention particulière est accordée aux extrémités en tant qu’extensions du centre et indicateurs de direction, proposant une prise de conscience et une clarté du mouvement. Dans la pratique de Cristina, la dynamique de la classe augmente progressivement en utilisant l’imagerie: plusieurs états de consistance du corps et de densité de l’espace sont explorés. Les participants rencontrent des difficultés matérielles pour découvrir les principales lois de la physique: cohésion et expansion, et par conséquent de nombreux exercices élémentaires sont décomposés en un travail plus exploratoire visant à atteindre le bon état individuel à développer davantage. La classe est construite avec plusieurs exercices brefs où les participants sont invités à trouver leur propre façon de faire et quels sont les chemins qui traversent leur corps, plutôt que des formules ou des formes établies; ainsi que des exercices complémentaires en couple pour une meilleure compréhension de ces propriétés physiques et de la qualité du mouvement lui-même. Pendant le cours, nous pratiquons constamment les principes plutôt que les exercices et tout le monde est mis au défi de se déconnecter de l’idée habituelle droite / gauche ou avant / arrière. Les exercices proposés changent tous les jours, aucun attachement n’est nécessaire! L’idée d’un corps total et d’atteindre où nous voulons avec nous-mêmes peut être utilisée dans la pratique artistique de chacun.À partir de sa longue expérience du ballet classique, Lior Lev a déployé ses pensées, sa corporalité et son âme au travers de nombreuses autres méthodes de recherche sur le mouvement, telles que le kontakt, le feldenkrais, le qi gong, etc. Ces pratiques l’ont conduit à rencontrer, observer et écouter différemment le mouvement dans le ballet classique. Cette approche lui permet de combiner les techniques et ainsi d’amener les participants de son cours à développer et à atteindre leur potentiel maximum, avec beaucoup de plaisir et d’épanouissement.
POUR DANSEURS PROFESSIONNELS Tarif : 6€ le cours
(50€ les 10 cours)
Inscription : adriana.falcone@ccnr.fr
La Séance se veut un temps réitérant un vécu qui cherche à révéler une sensibilité à partir d’une écoute particulière de notre environnement, notamment de celui de nos défunts. Faisant appel à des collections d’objets fétiches, des sentiers non-battus explorent la relation entre le corps et l’inconscient, où l’invisible communique avec le visible. Le mélange entre langage physique, objets et chanson distingue La Séance. Une cérémonie de l’intimeinvitant chacun à prendre soin de sa propre existence.
Au sein de Kopfkino, Benjamin Coyle dessine un travail chorégraphique singulier, en s‘entourant d‘interprètes qu‘il aborde avant tout comme des présences fortes. Il invite dans ces processus des danseurs, musiciens & compositeurs, plasticiens et anthropologues. Son écriture est marquée par un intérêt pour des postulats atypiques, prétextes à une remise en question constante du plateau. Une écriture qui n‘a peur ni de jouer avec notre perception du temps, ni de dés-enfouir des souvenir qui tendent à l‘universalité. En incorporant au travail lumière celui des odeurs dans « The Individual Failure », ou en écrivant un solo pour 1m2 Kopfkino tente de rendre définir son crédo: donner au spectateur l‘envie de travailler sa pensée magique, en donnant à voir de nouvelles articulations entre univers sonore, visuel et énergétique.
Plus d’information sur le site de la Cie Kopfkino
Chorégraphie et Danse : Benjamin Coyle
Danse : Lauriane Douchin
Plasticienne : Fanny Maugey
Composition musicale : Gilles Poizat
Dramaturgie : Konrad Kaniuk
Lumière : en cours
En 2011, Nina Santes co-fonde l’association La Fronde avec le chorégraphe Kevin Jean. La Fronde est une tentative de créer un cadre coopératif et une façon de travailler en synergie. Parallèlement à un travail de création et de production, La Fronde propose des espaces de questionnement et d’échange autour des conditions de travail, et autour des principes éthiques de mutualisation, de partage, de solidarité.
République Zombie est un projet chorégraphique et musical qui s’intéresse au surgissement des individus depuis la masse, à travers un dialogue entre les formes du solo et du choeur. Comment sortir de l’engourdissement ?
Ce projet développe un langage du corps zombie, en prenant pour appui un travail autour des états de perception altérée que peuvent engendrer certaines pratiques du souffle et de la voix. Nous naviguerons entre les effets de réel et la fiction exacerbée. Pour cela, l’imaginaire populaire du zombie sera un appui chorégraphique, au travers du cinéma de genre notamment, et du langage gestuel et expressif qu’on y trouve.
Mythe né en Haïti, le zombie est une figure double, grotesque et terrifiante, projection de la violence coloniale. Le zombie est un corps errant, qui crée une forme de chaos organisé à l’intérieur et à l’extérieur de lui. Il annule les frontières, les géographies. Il est lent et n’a pas de but, mais il est parfois saisi de convulsions, d’actions répétitives, de pulsions cannibales, de retroussements, qu’il ne s’explique pas. À la manière d’un masque Sumérien, il est pétrifié. Il est une menace qui gagne toujours du terrain, un corps infecté, condamné, marginal. Un corps zombifié, dont la maladie est une danse.
Plus d’information sur le site de Nina Santes
Conception, chorégraphie, composition musicale : Nina Santes
Création et interprétation : Betty Tchomanga, Olivier Normand, Soa de Muse
Recherche documentaire : en collaboration avec Camille Ducellier
Collaboratrice dramaturgie : Lynda Rahal
Recherche et création musicale : en collaboration avec Jean-Baptiste Veyret-Logerias, Roberto Moura
Production : La Fronde, Élodie Perrin
Coproduction : CDCN Atelier de Paris, CCN Tours, CCN Rillieux-la-Pape, Théâtre national de Chaillot dans le cadre de Chaillot Fabrique.
Un voyage à Jérusalem est inspiré du célèbre jeu des «chaises musicales» pour enfants, également appelé «Voyage à Jérusalem». Le jeu (Les chaises musicales) est une métaphore des conflits sur l’espace et du droit de posséder et de rester dans celui-ci. Il représente la lutte pour rester et gagner, il offre au public un changement de pouvoir répétitif, un cycle d’incertitude et de conflit dans lesquels une seule personne peut triompher.La pièce utilise cette métaphore pour présenter et explorer le monde palestinien. Expérience de conflit sur l’espace et droit de rester, nous visons à communiquer l’impact du conflit palestinien sur la personne à travers nos mouvements. Nous avons également abordé l’impact des conflits sur la façon dont les gens se déplacent en examinant les similitudes et les différences dans la danse folklorique palestinienne dans différentes régions connaissant diverses formes de guerre et lutte.
Danseurs : Abdallah Damra, Ahmed Kullab, Hamza Damra, Maria Dally, Nowwar Salem, Abdalwahab Hmidan, Natalie Salsa
Soutiens : AFAC Arab Fund for Arts and Culture, A M Qattan Foundation
Cinq interprètes, trois danseurs et deux musiciens pour explorer et interroger notre perception du temps. C’est cette relation à la temporalité qui va m’intéresser dans le processus de création. À la fois au sens chorégraphique, je veux travailler sur différentes notions rythmiques du mouvement à travers un large panel de distorsions temporelles. Puis également au sens dramaturgique, je veux inscrire cette réflexion sur le temps : « tout est temporaire ». Confronter ce simple aphorisme, autant au spectateur qu’aux interprètes, le rendre perceptible selon sa sensibilité propre. Il est pour moi, comme un set de poupées russes, que l’on peut arrêter à chaque instant.
Comme cadre dramaturgique, everything is temporary s’empare d’un contexte commun limité comme contrainte temporelle : explorer le thème de la nuit. Travailler sur notre rapport au temps dans cet univers nocturne, questionner notre perception de cet instant particulier, éphémère. Observer les diverses transformations de nos relations et de notre comportement, dans l’intimité ou en société. Cet environnement dans lequel « l’ambitus » de nos émotions semble décuplé. J’imagine cette pièce comme une longue traversée nocturne à la fois collective et personnelle.
La chorégraphie s’imagine autour du développement et l’évolution d’un cut-up physique pour tous les interprètes : mouvements décomposés, saccadés, accélérés, slow motions, immobilités… Créer une danse proche d’un langage cinématographique et faire évoluer ces outils au sein du groupe. Construire cette danse à partir d’actions et intentions quotidiennes concrètes, puis les contraindre avec un jeu rythmique. Les distordre, les déstructurer pour faire apparaître de nouvelles combinaisons. Je veux rechercher une danse énergique et impulsive.
Plus d’information sur le site de Collectif A/R
Conception et Mise en Mouvement : Paul Changarnier
Accueils en résidence : CCNR/Yuval Pick, CCN de Caen en Normandie, Théâtre d’Aurillac – scène conventionnée, Théâtre de Vanves – scène conventionnée, L’Essieu du Batut, Murols, Les Subsistances, Lyon, Pôle Pik, Bron
© Georges Hauchard-Heutte
ici ça danse
2020
« Pazaz est une rencontre in situ entre un lieu et des danseurs, qui l’activent en temps réel. »
Pazaz lance un cri ! Un cri spontané qui invite au mouvement, à la joie et à la rencontre dans l’espace public. Une expérience chorégraphique qui oppose à la distanciation sociale un retour joyeux à la proximité avec le public.
Se réappropriant l’esprit frondeur des années 1970, les danseurs du CCNR se produisent dans des lieux non dédiés à la danse tels qu’une esplanade, une cour de bâtiment public, un parc… Et improvisent des solos, duos, trios qui explorent la configuration particulière d’un lieu, se rapprochant le plus possible du public.
Pazaz incarne la méthode de Yuval Pick, Practice, qui offre aux danseurs les outils nécessaires au surgissement d’images organiques et ludiques.
On retrouve là les préoccupations chères au chorégraphe : une pulsation chorégraphique entre proximité et éloignement, entre intimité et altérité ou extériorité. Un cœur qui bat, un chœur qui bat, et une phrase performative qui s’écrit entre quatre danseurs, le public et l’espace où ils se trouvent.
Jean-Emmanuel Denave
Dates à venir
Le Progrès
Le DL/j.F.
septembre 2020
« Des images ludiques et organiques, issues du monde animal, végétal ou minéral, un « corps imaginaire » d’où se dégage une atmosphère particulière. Sur scène, les danseurs ne font qu’un avec la musique. Ils la ressentent et la restituent avec énergie. Un travail du corps et de l’esprit, à travers un ADN commun que leur a transmis Yuval Pick. »
Autour de la pièce
Teaser de PAZAZ – ici ça danse
Chorégraphie : Yuval Pick
Assistante chorégraphique : Sharon Eskenazi
Danseur·euses : Noémie De Almeida Ferreira, Axel Escot, Simon Hervé, Jade Sarette
Musique : Électro Mix by Bamboo Shows
Production : CCNR/Yuval Pick
Équipe de création initiale : Guillaume Forestier, Thibault Desaules, Madoka Kobayashi
Photos : Sébastien Erôme
2010
Accompagner le poids de l’autre, c’est l’accueillir avec toute son histoire, négocier sans cesse, être transformé à son contact.
Pour revisiter l’œuvre de Bach, Yuval Pick et ses danseurs ont monté une playlist à partir des grands classiques du compositeur. Avec un iPod, ils zappent d’un morceau à l’autre, créant leur propre espace sonore en temps réel.
À partir de cet univers musical, Yuval Pick a composé une partition chorégraphique, née d’une exploration autour de la notion de poids : accompagner le poids de l’autre, c’est l’accueillir avec toute son histoire, négocier sans cesse, être transformé à son contact.
La pièce tend à rendre visible ce mode de communication. Les signes d’une écoute sensible de l’autre, l’empreinte d’un langage commun qui émerge du rapport entre les interprètes.
Cette pièce peut être proposée en double programme avec la pièce Eddies ainsi qu’avec la pièce PlayBach et existe également en version jeune public.
Dates à venir
Autour de la pièce
Teaser de PlayBach
Musique : Jean-Sébastien Bach
Concerto Bach Harpsichord en La BWV 1055 Allegro
Concerto Bach Oboe en Ré mineur BWV 1059R Adagio Cantate BWV 80 «Ein feste Burg ist unser Gott»
Clavier bien tempéré n°1 BWV 846 – Prélude et fugue n°4 en Ré majeur
Cantate BWV 147 «Jésus que ma joie demeure»
Concerto Brandebourgeois n°3 en Sol BWV 1048 Oratorio de Noël BWV 248 «Wie Soll Ich dich Empfangen»
Passion selon Saint Matthieu BWV 244 «Wet hat dich so geschtagen»
Clavier bien tempéré, prélude 1 en Do, BWV 846
Production : CCNR / Yuval Pick
Création pour le CCN de Roubaix dans le cadre du dispositif départemental DanceWindows
Photos © DR
2014
C’est le rythme du mouvement qui structure la forme de la pièce et expose la musicalité du corps.
Le processus de création de loom a suivi un cheminement particulier. Yuval Pick a construit la danse comme une partition de mouvement possédant son propre rythme. Ensuite, il a inséré la musique de Nico Muhly comme une loupe qui révélerait des détails et des espaces précis. La structure musicale agit comme un déclencheur de la recherche de la musicalité du mouvement.
Au cours du travail de création, la partition de Nico Muhly est tour à tour intégrée au processus, puis à certains moments délaissée. Émergent du silence, la musique se superpose à la chorégraphie pour créer un dialogue basé sur un principe de rebond.
À l'origine, Yuval Pick recherche un mouvement axé sur le centre du corps. Il choisit comme point de départ les ondulations traversant le corps du danseur, de l’extrémité d’un bras à l’autre, propres à l’electric boogaloo. Puis, il efface les ondulations des bras. Les actions périphériques sont écartées au profit de la recherche d’un moteur interne du mouvement, ancré dans le torse et le bassin.
La pièce se structure à partir de cette volonté de dévoilement et d’une dynamique qui s’apparente à la respiration humaine, alternant inspirations et expirations. C’est le rythme du mouvement qui structure la forme de la pièce et expose la musicalité du corps.
Yuval Pick traite l’espace qui sépare les interprètes comme une donnée dynamique. Les corps, les présences et l’intention qui traverse le mouvement, contribuent à générer un espace élastique d’une matérialité presque palpable pour le spectateur. L’intervalle entre les interprètes est électrifié par le mouvement, avant d’être utilisée comme un appui qui permet de porter une torsion à l’ensemble de la scène.
Comme souvent, la question des interprètes est fondamentale pour Yuval Pick. Julie Charbonnier et Madoka Kobayashi sont devenues les deux principales dépositaires féminines de sa philosophie du mouvement et accompagnent son parcours d’auteur chorégraphique. L’intensité de leur incarnation permet à Yuval Pick d’approfondir sa quête d’un geste artistique généreux et libre de toute concession.
Cette pièce peut être proposée en double programme avec la pièce Eddies, ainsi qu'avec la pièce PlayBach. Elle peut également être proposée en représentation dans les musées.
Dates à venir
ResMusica
Anne O’Byrne
octobre 2015
« Tels des chevaux endiablés partis à la dérive en un corps à corps sans toucher, les deux danseuses héroïques de loom se font face et s’affrontent tout en finesse, déhanché et saut : se tordre, tourner, tomber, se relever, toujours, respirer encore et encore, jusqu’à l’épuisement, jusqu’à ce que les corps soient vaincus par la puissance de la danse, par l’harmonie qui se dégage de la symétrie du duo. »
LesTroisCoups
Élise Ternat
février 2014
« Là encore la musique de Nico Mulhy (…) se fait la compagne intermittente de la gestuelle, soulignant par ses notes abruptes les rythmes des corps ou, par ses harmonies, la remarquable constance des danseuses. Et ce, durant ses vingt minutes dont chaque seconde tient le public en haleine. loom apparaît comme une vraie réussite, à la fois jubilatoire, rythmée, énergique et précise ».
Autour de la pièce
Teaser de loom
Chorégraphie : Yuval Pick
Danseurs: Noémie De Almeida Ferreira, Madoka Kobayashi, Wilhem Latchoumia (piano)
Musique : Drones & piano (part I, III- 8th tune, IV) et Finale de Nico Muhly
Lumières : Nicolas Boudier
Costumes : Aude Bretagne et Pierre-Yves Loup-Forest
Production : CCNR / Yuval Pick
Coproduction, création et résidence : Les SUBS, Lyon
Ancienne équipe de création : Julie Charbonnier
Crédit photos : Amandine Quillon, Flavio Venturini
2015
Eddies est d’abord affaire de rencontre entre un chorégraphe et un compositeur qui conçoivent leur matériau respectif comme une substance concrète et ondulatoire.
Ici, le son et la musique se propagent et se diffractent, se frôlent et se confrontent.
Les quatre interprètes virtuoses prennent le mouvement à bras le corps. Leurs trajectoires sont comme une incarnation d’un univers sonore qui vogue entre lyrisme et futurisme. Danse et musique sont comme des vagues qui fluent et refluent, des jets d’énergie qui strient l’espace. Il y a quelque chose d’hallucinatoire dans ce quatuor, comme s’il s’agissait du rituel d’une communauté de notre temps.
Cette pièce peut être proposée en double programme avec la pièce loom ainsi qu’avec la pièce PlayBach.
Dates à venir
Paris Art
Décembre 2018
« Dans la courte pièce Eddies (2015), c’est la rencontre avec le compositeur Samuel Sighicelli qui fait la chair du spectacle. Pièce pour quatre danseurs — Julie Charbonnier ; Madoka Kobayashi ; Adrien Martins ; Thibault Desaules —, Eddies explore la nature ondulatoire du son. Les corps vibrent, ondulent, se propagent sur scène, comme la musique. »
Autour de la pièce
Teaser d’Eddies
Production : CCNR / Yuval Pick
En complicité avec Spirito
Ancienne équipe de création : Adrien Martins, Julie Charbonnier
Crédit photos : Sébastien Erôme, Alina Usurelu
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