Un mélange entre vouloir se dépasser et l’abandon au simple plaisir de danser.

J’aime partir des bases connues de la danse, et dans ce cas de la gymnastique aussi, leurs courbes très claires, pour les détourner, les déconstruire en des mouvements quelque peu singuliers, sorte de ruptures. Telle une méthode corporelle de lâcher prise, de spontanéité. L’improvisation est très importante dans l’élaboration de mon vocabulaire. C’est l’énergie qui créée les mouvements, des mouvements qui se veulent décalés, surprenants et dans une dérision naturelle. J’aime explorer la manière dont on fait progresser cette énergie, en faisant des choix visibles et imperceptibles pour élaborer un climax.

Je suis intéressée par l’aspect très physique d’une performance, j’y vois de la générosité et une sorte de jeu. Je souhaite créer un esthétisme particulier, dans lequel notamment le genre n’a aucune importance, une danse androgyne. Le public voit un interprète, pas spécialement une femme ou un homme.

Je cherche à faire des propositions malicieuses pour créer une approche personnelle au niveau du mouvement mais aussi de la musique, du costume, de la scénographie, de la lumière.

Loin de la tragédie, le goût du drame est une course à la joie. Une envie d’immense. C’est ajouter de la poésie à sa vie, aussi simple soit-elle, pour la rendre plus intense.

C’est une petite étincelle qui va finir par mettre le feu à la scène.

— Léa Dubois

Biographie

Léa Dubois

En 2008, Léa Dubois termine sa scolarité à l’École Royale Du Ballet d’Anvers où elle a suivi une formation en danse classique et contemporaine intensive. Elle a eu ses premières approches de créations avec les chorégraphes Kudo Satoshi et Andy Deneys.

À partir de 2009 et jusqu’en 2014, Léa part travailler en Hollande, puis en Allemagne avec des compagnies telles que Dansgroep Amsterdam pour Itzik Galili et Krisztina De Châtel, Dance Works Rotterdam, André Gingras mais aussi avec Nanine Linning, Sandra Marin Garcia, Zoran Markovic, Isabelle Chaffaud, …

En 2014 elle retourne à Bruxelles pour commencer à travailler avec Ultima Vez, la compagnie de Wim Vandekeybus pour la reprise de What The Body Does Not Remember.

Depuis 2016 elle danse à Rosas, la compagnie d’Anne Teresa De Keersmaecker dans des pièces telles que Rain, Rosas Danst Rosas, Achterland, Drumming.

Actuellement elle continue à travailler en tant que Freelance avec la compagnie Rosas et de plus petites structures telle que la production d’un spectacle avec Laura Bachmann ou avec le théâtre de la Gimbarde. En plus de cela, Léa commence aussi à réfléchir à son travail personnel.

Plus d'informations sur le site de la Cie Les Halles de Schaerbeek