Sous forme de tableaux vivants, déployés sur scène et dans les gradins, La Cinquième Saison invente une fantaisie poétique du pouvoir, une mascarade dont le public est acteur le temps d’un rituel pour planter un décor éphémère. Le sujet est celui de la fête de carnaval qui, dans tous ses excès et débordements, s’inscrit paradoxalement dans le temps du carême, symbole du retrait. Un acte sociétal, politique et symbolique fort.
Note d’intention
« Au temps du carnaval, l’homme se met sur son masque un visage de carton. » Xavier Forneret
La Cinquième Saison est une pièce de groupe pour 7 danseurs, 1 compositeur électronique, 1 chanteur lyrique, 1 vidéaste et un public masqué. En se saisissant de la symbolique du carnaval, Christian Ubl souhaite inventer sur scène et dans les gradins, sous la forme de tableaux vivants, une fantaisie poétique du pouvoir, une mascarade dont le public est acteur le temps d’un rituel pour planter un décor éphémère.
Entre engagement physique et retrait spirituel, le carnaval et le carême, dans tous leurs excès et leurs débordements, posent tous deux un acte sociétal, politique et symbolique fort. Mirage ou fantasme, ce temps s’impose comme un rituel, nécessaire et salutaire : on sort dans les rues, masqués et déguisés, on se retrouve en musique pour chanter et danser, défiler ensemble lors de parades. Un monde à l’envers à travers lequel réinventer une certaine idée de la liberté.
« Du chaos à la lumière, choisir l’éclaircissement en complicité. »
Par moment, le lien avec le spectateur sera immersif et participatif au plateau, comme dans la récente création Garden of Chance.
La Cinquième Saison sera une pièce chorégraphique élaborée comme un tableau vivant, en perpétuelle évolution. Entre ordre et désordre, elle rendra visible et palpable une salutaire inversion des rôles sociaux.
Plus d’information sur le site de CUBe Association.